L’archipel low-tech en France illustré

Article

Date de publication : 14 décembre 2020
Auteurs : Christelle Gilabert et le Low-tech Lab / Illustration collaborative - Caroline Boudehen, Laure Rey et Marjorie Masseglia
Localisation : France

Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. La collaboration que nous allons vous présenter ici est l’exemple même de cet adage que nous apprécions particulièrement au Low-tech Lab.
Christelle Gilabert est journaliste indépendante spécialisée dans les problématiques de technologie, de climat et d’environnement. A la croisée de ces chemins, on trouve la low-tech à laquelle Christelle s’est intéressée pour Usbek & Rica ou La Pensée Écologique. Pour ce dernier, elle a travaillé sur un “essai cartographique” de la low-tech en France. Mieux qu’un inventaire à la Prévert, son article propose une photographie à l’instant T (ici l’été 2020) des acteurs de ce milieu par le biais d’une représentation imagée inspirée du poète et philosophe Édouard Glissant : l’archipel.
Le Low-tech Lab a souhaité contribuer en proposant une illustration de ce texte, accompagné d’un résumé de l’article par l’auteure en personne. De cet essai qui est à découvrir en entier sur le site cairn.info (contenu payant) et grâce au travail collaboratif de trois graphistes bénévoles - Caroline Boudehen, Laure Rey et Marjorie Masseglia - l’article de Christelle Gilabert prend vie au travers de ce dessin de l’archipel low-tech.

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Le texte est un essai cartographique qui propose un voyage à travers la communauté low-tech en France afin de dresser un panorama de ses principaux acteurs. En s’inspirant de la théorie de l’archipel du philosophe et poète Édouard Glissant, l’article navigue à travers différentes perspectives pour tenter de démêler les figures et les dynamiques qui composent ce paysage aussi flou qu’hétéroclite. Une lecture à plusieurs niveaux qui invite à découvrir et explorer l’univers low-tech dans toute sa diversité.

Les Îles de l’archipel #

L’article commence par une mise en lumière géographique qui distingue les principales régions où l’activité émerge et la façon dont elle se structure. De la Bretagne (Concarneau), à l’Occitanie (Toulouse), en passant par l’Auvergne-Rhône-Alpes (Lyon, Grenoble) et la Nouvelle-Aquitaine (Poitiers, Bordeaux). Sans exclure d’autres territoires moins détaillés mais tout aussi actifs (Ile-de-France, Nantes, Marseille). Avec des acteurs comme le Low-Tech Lab et ses antennes régionales, La Myne, Agir Low-Tech, Campus de la Transition, T-Lia et bien d’autres.

Les Pirogues de l’archipel #

Il continue en se concentrant sur les axes de travail qui traversent la communauté, c’est-à-dire, les différents besoins sociaux et environnementaux autour desquels les acteurs se mobilisent pour tenter d’apporter des réponses : énergie (Apala, Atelier 21), construction (Hameaux Légers, La Manufacturette), alimentation (Atelier Paysan, Triticum), numérique (GreenIT, Framasoft), gestion des déchets (La Tricyclerie, Precious Plastic), enseignement (Low-tech Skol). Permettant d’exposer un large panel d’initiatives et de solutions qui se mettent en place pour faire avancer la transition de nos modèles de société.

Les Phares de l’archipel #

Puis, il effectue un petit saut ‘en-dehors’ pour s’intéresser aux personnalités, médias, associations ou institutions identifiés comme des références qui portent la low-tech au-delà de ses territoires et favorisent sa diffusion. Parmi eux, Kris de Decker & le Low-tech Magazine, l’ingénieur et auteur Philippe Bihouix, l’enseignant-chercheur Alexandre Monnin ou encore l’ADEME.

Les Voiliers & les Assemblées du Lagon” #

Avant de revenir au coeur du mouvement en se penchant sur les membres de la communauté (les Voiliers) - comme le Low-Tech Lab ou OseOns - qui participent à l’animation et la coordination du réseau afin de renforcer la dynamique collective qui s’y joue. Des initiatives permettant également l’organisation de grandes rencontres (les Assemblées du Lagon) qui réunissent les acteurs lors d’événements physiques pour débattre de l’évolution de la démarche low-tech en France (les Week-end Low-Tech Lab ou la Semaine des Alternatives Low-Tech).

Les Zones d’ombres et Énergies diffuses #

Enfin, l’article s’achève en amorçant une réflexion sur tous les acteurs non-identifiés et/ou non-référencés comme ‘low-tech’ mais qui par essence en adoptent la philosophie et le fonctionnement et contribuent tout autant à sa dynamique. À l’image des tiers-lieux (Eco-centre du Tregor, Etika Mondo, La Ferme Légère…) ou des compagnies artistiques (Organic Orchestra). Ou bien de toutes les activités artisanales qui entretiennent des pratiques sobres et à taille humaine.

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