[TERRITOIRE] Au cœur de l'expérimentation !

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Zone d’expérimentation : Concarneau Cornouaille Agglomération
Période : juin 2022 - décembre 2023
Participants : 20 structures du territoire ; l’équipe opérationnelle : Low-tech Lab, Bretagne transition, Inddigo, Coop des territoires ; le Comité d’orientation du projet ; l’Ademe, la Région Bretagne et Concarneau Cornouaille Agglomération

Le projet d’expérimentation sur le territoire de Concarneau Cornouaille Agglomération continue sur sa lancée ! Vingt structures de Concarneau Cornouaille agglomération ont rejoint l’expérimentation low-tech territoriale lors d’un premier atelier mi-novembre. Le projet place la low-tech au cœur d’une ambition de mutation écologique et solidaire communément partagée entre les secteurs privés et publics. Annoncé juin 2022 par Le Low-tech Lab, l’Ademe, la Région Bretagne et Concarneau Cornouaille Agglomération, initiateurs et acteurs, l’expérimentation a pour but de permettre à chaque structure, publique ou privée, associative ou à but lucratif, d’expérimenter collectivement la démarche low-tech. Les premières expérimentations se lancent petit à petit.

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Pendant l'atelier collectif de décembre © Anaïs Demont - Low-tech Lab

Une première étape : l’état des lieux #

Le premier atelier collectif organisé en octobre 2022 avait été l’occasion pour les différents acteurs du projet de se rencontrer, d’échanger et de commencer à parler de démarche low-tech et de territoire.
Depuis cet atelier, les échanges ont continué. La première étape pour les structures participant à l’expérimentation a été une phase d’état des lieux. De manière individuelle, il a été proposé à chaque représentant d’une structure, via une liste de questions, de prendre un peu de recul pour décrire et représenter le fonctionnement de cette structure au sein de son écosystème, de préciser les questions et enjeux existants. Si cet exercice a paru intéressant à plusieurs personnes, car incitant à élargir sa vision vers une vue plus globale de sa structure en lien avec le territoire, le format utilisé s’est révélé ne pas être idéal, et a pu demander trop de temps.

Des échanges en groupe ont eu lieu, notamment pour clarifier les objectifs de cette étape, ainsi que la vision de l’expérimentation. En effet, la dimension de la coopération a pris une place importante, avec une vision plus territoriale, un des intérêts de ce projet étant de proposer un cadre d’expérimentation où sont rassemblées des personnes aux activités et profils divers, mais touché par cette même envie d’expérimenter. La coopération a semblé être un point essentiel pour que les apprentissages soient les plus enrichissants possibles.

Les questions creusées par les différentes structures :

  • L’économie de l’énergie, dans le bâtiment ou les procédés de fabrication.
  • La question des actions culturelles sur leur territoire, pour imaginer une programmation culturelle commune autour de la thématique de la low-tech.
  • La conception d’ateliers pédagogiques pour enfants.
  • Les besoins de logistique, notamment des flux matériels.
  • Une expérimentation autour des pratiques alimentaires et culturelles dans l’espace public.

Et d’autres projets à venir.

Des réflexions autour de thématiques communes #

Le deuxième atelier collectif, à la mi-décembre, a démarré par la réalisation pour chaque structure d’un poster pour permettre à toustes de s’emparer de cet exercice d’état des lieux pour conclure cette étape par un partage des visions de chaque structure.
Pendant l’atelier, au vu des éléments partagés, les enjeux principaux et similaires ont été regroupés par thématique. Les structures représentées par un·es porteur·euse·s du projet sont rassemblées autour de ces thématiques communes, pour amorcer les échanges autour des problématiques de chacun·es, des freins et pistes d’actions.

L’enjeu après ce deuxième atelier collectif est d’identifier si les groupes, formés sur la base de premières idées et envies, se retrouvent réellement autour de problématiques communes pour ainsi valider ou non l’intérêt d’expérimenter ensemble dans une démarche low-tech.
Un autre enjeu est de s’assurer que chaque personne soit dans un groupe qui lui convienne, qu’elle s’assure que cela corresponde aux sujets qu’elle et sa structure souhaitent creuser, et dans le cas contraire, de voir quelles autres pistes sont possibles pour trouver une place confortable dans ce projet. Ces discussions sont toujours en cours pour certaines structures pour tenter d’assurer que le projet soutient les dynamiques déjà en cours au sein des structures et suit les volontés et disponibilités des participant·e·s.

Cette phase du projet s’est poursuivie lors d’un troisième atelier collectif, début février. Après la présentation des avancées de chacun·e·s, les coopérations et collaborations en cours ont continué : les idées, besoins et connaissances sont partagées, les premières possibilités d’expérimentations et de prototypes sont envisagées.

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Les participant·e·s se sont rassemblées pour un atelier collectif en février © Benoît Stichelbaut - Low-tech Lab

Le caractère expérimental du projet #

Si le projet repose sur la motivation et l’énergie des personnes participantes, qui jouent un rôle dans la définition du cadre du projet et qui portent les pistes d’expérimentations, d’autres entitées gravitent autour du projet. Inddigo (un cabinet de conseil qui accompagne acteurs publics et privés dans toute la France), Bretagne Transition (une association de Cornouaille qui accompagne les acteurs du territoire en faveur d’une transition citoyenne durable et équitable), la Coop des territoires et le Low-tech Lab travaillent de concert au sein de l’équipe opérationnelle, qui co-anime le projet et soutient les organisations dans leurs démarches personnelles et collectives. Le projet en lui-même étant expérimental, les ajustements méthodologiques se font au fil de l’eau en fonction des avancées de chacun·e, des échanges et besoins pressentis pour le projet.

Le projet se nourrit également des discussions avec le comité d’orientation, qui, deux fois par mois, conseille et challenge l’équipe opérationnelle, tout en contribuant ponctuellement à des points spécifiques, sur la question de la documentation ou de la cartographie par exemple. Il se compose de membres de la Fabrique des bifurcations énergétiques, d’Explore, du collectif TAMA, et de William Bernaud (ancien membre du projet GLOCAL). Le comité de pilotage, composé de l’ADEME, de la Région Bretagne, de Concarneau Cornouaille Agglomération et du Low-tech Lab, participe également à la co-construction du projet.

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Pendant l'atelier collectif de février © Benoît Stichelbaut - Low-tech Lab

En plus des nombreuses dynamiques déjà existantes sur le territoire, le projet avance petit à petit sur l’agglomération de Concarneau. Si les expérimentations et coopérations pour imaginer un territoire plus low-tech se précisent, rien n’est encore figé : les idées et organisations continuent d’être alimentées et définies, poussées par l’envie d’apprendre et de faire ensemble.

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