[L'EQUIPE DU LOW-TECH LAB] Clément Chabot, coordinateur
Date de publication : 17 janvier, 2022
Auteur.e.s : Clément Chabot, Solène De Jacquelot
Localisation : Concarneau
Mais qui se cache derrière le Low-tech Lab ? #
Le Low-tech Lab c’est : un bateau, une tiny, des tutos… Mais c’est aussi des humains qui s’affairent au quotidien pour explorer, documenter, transmettre et sensibiliser autour des low-tech. Qui se cache derrière le wiki, les Enquêtes, l’animation des communautés ou encore les réseaux sociaux ? C’est l’heure de la révélation !
Avant le Low-tech Lab #
Né en 1989, Clément grandit entre la Haute Garonne et la Vendée dont il est originaire. Au cours de sa formation d’ingénieur à l’ICAM, il est amené à vivre en autarcie, en tant que garde-parc, au cœur de la forêt amazonienne. Il découvre, auprès des natifs, le vivant à une nouvelle échelle, entre l’immense et l’infime ainsi qu’un rapport tout autre à l’environnement.
Il termine sa formation à Madrid et à Nantes où il commence à travailler, dans l’aéronautique. Après trois ans, il « quitte l’avion » pour embarquer sur un voilier et rejoindre la Colombie. En Amérique du Sud, c’est l’occasion de renouer avec une culture naturelle et d’appréhender les techniques d’autonomisation et d’intégration de l’habitat.
Low-tech et habitat #
Après une année d’excursion, il rejoint Pierre-Alain Lévèque à Concarneau, sur le départ du Nomade des Mers, pour prendre la relève de l’équipe qui part en mer. Le Low-tech Lab voit le jour. Assez rapidement, après quelques escales sur le bateau-laboratoire, l’envie de découvrir les low-tech pour le contexte occidental les amène à monter un projet de documentation des techniques propres à l’habitat : le Low-tech Tour France, avec Camille Duband et Amandine Garnier. L’enthousiasme lié à ce travail exploratoire les mène à rassembler la majorité des systèmes recensés dans une maison-laboratoire et d’y vivre, à travers les quatre saisons, pour en évaluer la pertinence environnementale et économique comme la qualité de vie induite par la démarche. Cet « Habitat Low-tech », prototype qu’ils habitent pendant plus d’un an, sera le fruit d’une série sur la vie à bord, d’un rapport technique et d’un livre.
Le coordinateur du Low-tech Lab #
Depuis 2 ans, suite au projet de l’Habitat low-tech, Clément est devenu le coordinateur du Low-tech Lab. Il travaille avec l’ensemble de l’équipe et des différentes parties prenantes (les partenaires, les bénéficiaires, les personnes qui nous suivent) afin de définir la vision, le positionnement du Low-tech Lab. Puisque toutes les actions menées par l’association (Nomade des Mers, Enquêtes du Low-tech Lab, Low-tech Explorer, etc.) doivent être cohérentes, que ce soit avec les communautés, les écoles et chacun.e dans l’équipe. Ça c’est la théorie …
C’est un peu comme être accordeur de piano, essayer qu’on puisse jouer toutes et tous un bel air.
Chab (comme tout le monde l’appelle) à plusieurs passions. Tout d’abord celle de l’art et de la culture. C’est l’ingénierie d’art qui l’a attiré dans l’approche low-tech. Pour lui, il faut se réapproprier les savoirs, les savoir-faire pour pouvoir produire localement, contextuellement, et pouvoir adapter ces savoirs dans la culture et l’art.
Une autre passion, c’est le vivant, notamment le végétal. Il s’interroge sur notre écosystème, la cohabitation entre les plantes, les animaux, les vertébrés, les invertébrés et l’être humain ; la synergie entre tout ce petit monde, notre coévolution. Il a l’envie de végétaliser et de diversifier ce qui compose notre environnement direct, que ce soit dans un objectif alimentaire, de produire nos habits, nos maisons, nos combustibles ou tout simplement pour encourager le vivant à s’épanouir…
Il y a à peu près tout à faire encore et c’est à chacune et chacun de le faire et de le porter, d’être entrepreneuse, entrepreneur et qu’il faut réinventer un modèle.
Il y a des nouvelles choses à inventer et je pense que c’est à chacune et chacun de croire en son truc et d’essayer. Il faut essayer d’ouvrir sa propre voie !