[ENSEIGNEMENT] La low-tech trouve sa place dans les cursus d'écoles d'ingénieurs
Date : Mise à jour février 2023
Auteur : Low-tech Lab
Interview : Jean-Marc Benguigui, enseignant ; Auriane, Lou, Mael, Ilan, Guilwen et Mathieu, étudiants à Centrale ; Kevin Loeslé, Low-tech Lab.
La démarche low-tech gagne du terrain dans les sphères de l’enseignement supérieur en cette rentrée 2022-2023. L’école Centrales Nantes inaugure une option low-tech à laquelle participent six étudiants tandis que L’Institut polytechnique de Grenoble (INP) poursuit son programme avec pour fil rouge la démarche low-tech. Ces orientations pédagogiques émergent alors que convergent au centre des attentions des problématiques bien spécifiques : la crise de l’énergie, la fuite des jeunes employés en crise face au manque d’ambition écologique de leurs entreprises, la nécessité de réconcilier enseignement responsable et insertion professionnelle responsable.
Une option projet en lien avec le catamaran We Explore #
La nécessité de renforcer la formation des futurs ingénieurs aux enjeux écologiques par le biais de l’introduction de la notion “low-tech” ont conduit l’école Centrale Nantes, le fonds de dotation Explore, le Low-tech Lab et l’association Apala à proposer, à partir de cette rentrée 2022, une option projet entièrement consacrée à l’appropriation de la démarche low-tech. L’objet d’étude associant l’apprentissage des ingénieurs à l’intégration de systèmes low-tech sur le catamaran We Explore est à la hauteur des ambitions de sensibilisation et d’homologation de la formation technique low-tech.
Inscrire cette option dans le cursus d’ingénieur vise à la fois à renforcer le champs de connaissances et d’applications des solutions low-tech et assoir la légitimité de cette démarche dont l’appropriation des principes par les futurs ingénieurs ne seront pas discutés mais affirmés et valoriés auprès des entreprises.
Bien que ces formations surviennent à un moment clé, il aura fallu deux ans pour construire un tel programme pédagogique sur la base d’une collaboration étroite entre Explore, le Low-tech Lab, Centrale Nantes et Apala. A l’origine de cette rencontre : un rapprochement entre le réseau d’écoles Centrale et Explore, puis la prévalence progressive d’un enseignement low-tech à introduire et formaliser.
Interview de Jean-Marc Benguigui
Ingénieur et enseignant à Centrale, depuis quelques années aux avant-postes pour faire une place à la low-tech parmi les enseignements de l’école.
Il a saisi l’occasion d’un rapprochement avec Explore pour associer le Low-tech Lab et l’association Apala, présente à Nantes, à la table des discussions pédagogiques. En appuyant une démarche de terrain, d’expérimentation empirique et manuelle, Jean-Marc Benguigui et Explore ont décidé de faire des futurs étudiants de l’option low-tech des ingénieurs participant à part entière au projet du catamaran de Roland Jourdain qui s’élancera le 6 novembre sur la Route du Rhum.
- Comment avez-vous construit le programme pédagogique ?
C’est un sujet auquel je m’intéressais depuis un certain temps, depuis 2013. Je me suis beaucoup inspiré du mooc réalisé par Explore et des connaissances acquises via le Low-tech Lab et Apala, fournisseurs de contenus et lien vers d’autres acteurs.
J’ai commencé à insérer des réflexions low-tech dans mes enseignements il y a deux ans. Le format de l’option projet (qui suppose une pédagogie particulière) convient au démarrage de cette formation. Ces formats d’enseignement s’appuient sur l’apprentissage par la pratique. Nos étudiants se servent de leurs actions et expériences en plus de la théorie pour apprendre et sont ravis à l’issue de leur année. Emmanuel Poisson-Quinton a proposé de travailler sur le catamaran. Ce format de projet est adapté car il libère du temps pour du travail de terrain sur sept mois et des cours sur mesure. Pour chacun des 6 six étudiants cela représente 600 heures de projet et 150 heures d’enseignement. Les élèves écriront les polycopiés, ce qui est un test cette année. Je les encourage à lire car ce parcours se veut pluridisciplinaire !
- Introduire l’option low-tech dans le paysage des écoles d’ingénieur est une étape importante. Si nous rentrons dans le détail de la formation, il est aussi question de sciences humaines et d’ouverture vers une diversité d’apports : le format associatif avec Apala et l’intégration de différents corps de métiers…
A Centrale, les étudiants ont un parcours de trois ans : en 2e année ils font le choix d’une option et en 3e année une autre. Il y a une 20e d’options proposées (de la mécanique au génie industriel), dont trois options proposées sous le format « projet ». Les six étudiants de l’option ingénierie des low-techs vont être épaulés par d’autres étudiants par équipes de trois ou quatre venus des options énergie / systèmes embarqués ou transition écologique. Pour ce qui est de la participation d’Apala, l’association se compose de 4/5 salariés et principalement des ingénieurs. Le fait de travailler avec Explore et le Low-tech Lab est une belle impulsion. L’option transition écologique pourrait évoluer (120h d’enseignement). J’aimerais bien sensibiliser d’autres écoles ou créer un tronc universitaire avec plusieurs branches (économie / sociologie) et pourquoi pas le transformer en option classique. Désormais, on essaie de monter des thèses sur les techniques low-tech. Il faut que ca se pérennise et que ça s’amplifie. Centrale Nantes étant désormais membre de Nantes Université, cela permet d’imaginer de travailler avec les IUT mais aussi avec d’autres enseignements tels que les sciences humaines sur ces sujets. C’est mon idéal de diplôme universitaire.
- La proposition d’un enseignement low-tech, qui ne soit pas considérée comme une option parmi un catalogue de formations mais bien une spécialité qui oriente les élèves ingénieurs, a-t-elle été adoptée facilement ? Avez-vous eu écho de réticences et quels arguments avez-vous avancés pour y répondre ?
Il y a deux ans, des étudiants ont rédigé une lettre ouverte avec la volonté d’avoir à la tête de leur école un directeur responsable. Jean-Baptiste Avriller est un directeur qui a cette volonté de faire évoluer l’école. Ce qui lui plait dans cette option de 600h, c’est que les élèves arrivent à développer des solutions techniques concrètes qui montrent que la low-tech a toute sa place dans une école d’ingénieurs. Cette nouvelle option est certainement le début de nouvelles opportunités qui élargiront l’enseignement des low-techs à Centrale Nantes et dans les autres établissements du supérieur. Explore et Centrale on a déjà manifesté leur intérêt pour continuer l’année prochaine. Quand on a présenté l’option low-tech certains collègues voulaient s’assurer de la validité scientifique de cette option et si elle pouvait réellement les former à l’industrie. Mais depuis un mois et l’ouverture de l’option, beaucoup d’industriels m’ont sollicité. Aux jeunes qui se posent des questions sur leur place dans l’option, je leur réponds qu’il y aura des perspectives dans la construction automobile par exemple. Argument que je pourrai présenter dans les prochains projets, je ne fais pas de soucis à faire valoir cette option. On est en train de prouver le potentiel d’employabilité et les industriels commencent à regarder de près ce sujet. On attire des industriels comme les institutions… il y a un engouement fou ! J’espère que cet engagement pris par Centrale Nantes va libérer d’autres écoles.
- Comment s’est passé le recrutement des élèves ? Comment se passe cette rentrée ?
Juste avant l’été nous avons fait le classement des demandes. Des six retenus, certains sont actuellement en 2e et d’autres en 3e année d’école. Elle répond aux aspirations d’un certain nombre de nos étudiants et certains anciens d’entre eux m’ont dit qu’ils auraient aimé participer à la naissance de cette spécialité. Le départ de la Route du Rhum le 6 novembre, nous amène à organiser avec les étudiants, fin octobre, un voyage pour approcher les associations qui sont le long de la Rance sur la route pour aller retrouver le bateau qui sera à Saint-Malo pour le départ. L’exploration suppose d’aller voir ce qu’il se fait ailleurs, ce qui se fait de différent, pour revenir avec des inspirations. C’est la philosophie low-tech.
Les premiers étudiants de l’option low-tech de Centrale Nantes #
Auriane, Lou, Guilwen, Mathieu, Mael et Ilen sont les étudiants de l’option low-tech de Centrale Nantes. En visite à Concarneau en octobre, ils se sont familiarisés avec le support sur lequel ils vont travailler, en association avec les équipes de We Explore et du Low-tech Lab. Ils tiennent le public informé de leurs avancées via leur site internet, Linkedinet Instagram
Ce qu’ils ont fait :
⛵️ Visite du We Explore, catamaran sur lequel ils vont installer des solutions low-tech selon différents scénarios d’usage.
📍 Travail en concertation avec l’équipe d’Explore dans les locaux partagés avec plusieurs structures dont le Low-tech Lab. Un échange qui a permis d’affiner les scénarios et la définition des différents flux sur le bateau. Ils ont également approfondi leurs connaissances techniques du catamaran.
🪚 Visite du Konk Ar Lab, fablab local qui collabore régulièrement avec Explore et héberge de nombreux projets avec les habitants du quartier.
🗣 Enfin les étudiants se sont prêtés au jeu du questions-réponses sur leurs motivations à rejoindre l’option low-tech de Centrale.
Quels sont vos parcours et qu’est-ce qui vous a conduit jusqu’à cette option ?
Mathieu : Je suis en 3e année et l’an passé j’ai choisi une option disciplinaire (plus classique) génie civile avec, à l’issue, un stage au sein de l’entreprise Bouygues comme conducteur de travaux sur un chantier à Nantes. J’aime être acteur de la formation. Le cours magistral a un côté passif. Par ailleurs, à titre personnel, je suis attiré par l’écologie les solutions et plus spécifiquement par l’habitat. En intégrant une école d’ingénieur, je pensais qu’on allait plus être avec le bleu de travail. Et c’est ce qui me plait avec la low tech, on est dans le concret. Avec cette formation j’ai retrouvé la dimension humaine qu’on avait au lycée.
Auriane : Je reviens d’une année de césure effectuée lors de ma troisième année de parcours. Je suis rentrée en prépa car j’aimais bien les maths. Une fois que j’ai eu mes concours je me suis posé des questions. J’avais une conscience écologique assez forte. Puis j’ai intégré Centrale Nantes car l’option habitat et environnement urbain portait une réflexion globale sur l’aménagement du territoire avec des cours sur les matériaux / les acteurs qui participent au chantier. L’option low-tech s’est créée et c’était un soulagement car je suivais le Low-tech Lab depuis longtemps, j’avais fait un projet avec Low tech for refugees (link) durant mon année de césure mais je n’étais pas motivée par les options déjà existantes. Je manquais de courage pour retrouver un parcours conventionnel, j’hésitais à partir faire mon année à l’étranger.
Lou : Je sors tout juste de ma 2e année année de tronc commun. Depuis que je suis petite on me dit que l’école d’ingénieur est la voie royale. Alors je suis arrivée à Centrale car l’école porte un volet plus environnemental que d’autres établissements. J’ai choisi cette option car je voulais faire autre chose que l’ingénieur technique. Cette option intègre la dimension participation et sciences. Rejoindre cette option c’est excitant car on est un peu des pionniers. Pour moi ce n’est pas juste une option. Elle a une portée beaucoup plus grande, on est un peu acteur du monde de demain.
Ilan : Je reviens d’une 3e année de césure. En 2e année j’avais choisi l’option océan architecture navale ingénierie offshore. En raison du Covid, il y avait beaucoup de réunions à distance, de cours magistraux. Une fois en année de césure, j’ai effectué un CAP boulanger puis j’ai décroché un contrat en CDI chez Towt, alors qu’on finissait la levée de fonds. J’étais sur plusieurs missions notamment la fonction de support logistique et la communication. Après cette expérience professionnelle prolongée, je redoutais le retour à l’école et le contexte infantilisant, je me suis dit que je n’allais pas avoir de tolérance. L’option low-tech coincide avec mon goût pour l’agriculture. C’est un format pédagogique très en accord avec ce que j’ai expérimenté à travers l’approche en boulangerie : je tente, j’échoue, j’avance. J’étais prêt à ne pas poursuivre mais cette option est un moyen de concilier ma passion pour la boulangerie et l’ingénierie.
Mael : Lors de ma première année à Centrale, j’ai apprécié le fait de découvrir plein d’assos. En parallèle je me suis toutefois rendu compte que je ne retenais rien des cours en amphithéâtre. Le contenu que je retenais provenait soit les TP ou TD. L’option projet me sembler importante à tester avant d’aller à l’étranger. J’avais du mal à organiser mon calendrier seul et aujourd’hui j’apprécie le cadre organisationnel plus souple.
Guilwen : J’entame ma 2e année à l’école Centrale. Je viens du sud de la France je suis parti en classe prépa à Grenoble pour la montagne. Je voulais me rapprocher de l’océan par la suite. Je me suis rendu compte que j’avais intégré une école qui avait une vraie volonté écologique, ce qui n’était pas le cas de tous les élèves. J’ai envie de travailler dans la transition et j’étais dans l’optique de rester, tout en développant mon projet personnel. L’option low-tech me paraissait floue au départ. Puis ce qui m’a rassuré c’est qu’on est un groupe d’élèves qui a beaucoup d’autonomie, on a des budgets pour chercher des stages*. Je m’intéresse depuis longtemps aux low tech et mon envie est de faire des maisons positives. Je m’étais déjà pas mal intéressé aux low-tech et j’avais certaines connaissances car ma mère a un logement en paille et cuit au four solaire. Chez moi, c’était plus du bricolage maintenant on montre qu’il y a du travail d’ingénieur derrière. C’est très cool de passer à l’étape supérieure en rejoignant l’option. Je continuerai mes études en faisant une césure, je resuivrai des cours plus théoriques mais c’est une opportunité unique et exceptionnelle qui s’est présentée là. Je n’aurais pas trouvé une autre occasion pareille.
Quel sera votre cadre et votre organisation de travail ?
On est à cheval sur l’autonomie et le travail en équipe. On voit notre responsable d’option une fois par semaine. Le reste du temps on rencontre des intervenants ou on travaille sur le projet en contactant Emmanuel. On bosse aussi sur le côté avancement technique (avec cahier des charges) et plan de communication. Nous nous retrouvons dans un local qui nous est dédié et que nous avons aménagé. On est 6 au cœur de ce projet mais on aura besoin d’autres étudiants pour certaines avancées. On recrute des étudiants parmi l’option énergie, i contrôle, mais ça reste très libre sur la manière de fonctionner, de se répartir les tâches. C’est beaucoup d’adaptation. La diversité des intervenants c’est une chose un peu nouvelle. C’est une option qui prend la globalité de l’année. La première phase consistait à organiser le travail d’équipe et la seconde à définir les besoins en fonction des différents scénarios, également en analysant les flux. Vient le choix des solutions puis une grosse phase de prototypage. Fin décembre, au retour du bateau de la Route du Rhum, il y aura une rencontre pour échanger sur le bateau et les besoins en fonction du retour d’expérience de Roland jourdain. Nous allons tester en réel, de facon temporaire, puis retourner sur le bateau et naviguer.
Note : A Centrale Nantes, les options projet ont des budgets qui leur sont alloués.
Grenoble, terreau fertile de la low-tech #
L’École Nationale Supérieure de l’énergie, l’eau et l’environnement(INP) poursuit son programme avec pour fil rouge la démarche low-tech. Kevin Loeslé, fondateur du Low-tech Lab Grenoble, responsable du programme communauté du Low-tech Lab et participant à l’émergence de la low-tech au sein du cursus d’études de l’école d’ingénieurs.
Trois jours de conférences autour du thème “connaissances et compétences pour les low-tech” sont organisés à Grenoble du 24 au 26 octobre. Il est encore possible de s’inscrire.
Piste, ou comment former des étudiants ingénieurs à un avenir plus responsable #
Le Low-tech Lab Grenoble est né en janvier 2019. Les premiers liens entre l’association et l’enseignement supérieur grenoblois se forment en partie sous l’impulsion de Martial Balland, enseignant-chercheur à l’UGA (Université Grenoble-Alpes), Sacha Hodencq, docteur en Science Ouverte et Kévin Loeslé, fondateur de l’association locale. Ensemble, ils construisent une première maquette pédagogique, qui n’est pas retenue par l’Ense3. Puis nait la formation Piste pour “Pour une Ingénierie Sobre, Technocritique et Eco-responsable” - co-construite par le Low-tech Lab Grenoble, des enseignants et des élèves - finalement adoptée à l’INP. Martial Balland porte aujourd’hui le cours low-tech (20e d’heures) et Sacha Hodencq, porte celui des sciences ouvertes. Tous deux sont encadrants des projets. Kevin Loeslé s’occupe de la semaine d’intégration des élèves axée sur du prototypage de cuiseurs à bois aboutissant à un repas partagé convivial.
En septembre 2021, se lance la première promo, réservée aux élèves de dernière année de master 2 ayant choisi cette option. La filière dispose alors de 26 places pour le groupement INP (7 écoles sur Grenoble et Valence). Cette année, 36 élèves ont rejoint l’option, signe d’un intérêt croissant pour les questions croisées entre ingénierie et éco-responsabilité.
Contrairement à la première année, l’option ne bénéficie plus du même volume d’heures d’enseignement, ce qui laisse cependant une plus grande amplitude horaire pour les projets « fils rouge ». Ces projets, suggérés par des entreprises, des associations ou des collectivités publiques, font appel à l’esprit collaboratif et pratique de cette filière.) En mai/juin, l’équipe pédagogique de Piste recueille les propositions puis les soumet aux étudiants. C’est lors de la semaine d’intégration qu’elle laisse le soin aux étudiants de délibérer parmi le panel de propositions et de sélectionner un projet qui fera l’objet de leur soutenance en janvier. Cette année, ils ont choisi de travailler sur la réalisation d’un site web low-tech pour l’association LTL Grenoble ainsi qu’un barbecue solaire en collaboration avec la Maison des familles de Grenoble.
L’employabilité est élément de validation incontournable pour lequel les équipes pédagogiques ont dû apporter des exemples concrets, notamment à partir desEnquêtes du Low-tech Lab ou d’entreprises qui intègrent une démarche low-tech et ne font pas partie des Enquêtes. L’accès à l’emploi est un élément primordial de la formation. Les étudiants qui la rejoignent, et qui ont envie de se lancer dans une vie professionnelle selon des principes low-tech, sont amenés à développer leur esprit entrepreneurial. « Cela demande de prendre des risques, fait savoir Kevin Loesle. C’est un point qui va avancer et qui se développe. » Les élèves, très inspirés par les exemples des Enquêtes ont pour certains rejoint Cargonomia ou l’Atelier paysanen qualité de stagiaire ou service civique. Un moyen de constater une grande variété de modèles économiques, de gouvernance, de structuration et d’évolutions possibles à partir d’un projet entreprenarial associé à la démarche low-tech.
D’autres établissements de l’enseignement supérieur font passer la low-tech parmi le maillage thématique de leurs formations. Voici une liste non exhaustive :
- L’école Centrale de Lille (thématique industrie du futur - parcours conception et production durables)
- L’École des Mines de Saint-Étienne (majeure Environnement industriel et territorial)
Le Low-tech Lab se déplace dans vos écoles ou universités prochainement [rubrique évolutive]
À venir
- Intervention à UniLaSalle de Rennes : dans le cadre du master “économie circulaire”, pour une approche un peu critique-radicale du sujet, prévue le 31/03 matin.
- Des modules à l’étude dans le cadre de la branche “Engineering Management” de l’Ecole Polytechnique Feminine (groupe Mines Paristech, plateau de Saclay) en décembre et janvier, ou dans le cadre du Master of Science “Stratégie et Design pour l’Anthropocène” de l’École de Design Strate College de Lyon en février et mars 2023.