Low-tech : demain c’est moins

Qu’est ce que la low-tech ? Quelles sont ces applications ? Quel peut être l’intérêt des low-tech dans le cadre d’une nécessaire transition écologique ?

Avec :

• Quentin Mateus Ingénieur designer en charge des enquêtes du Low-Tech Lab
• Philippe Bihouix Ingénieur centralien, spécialiste des ressources non renouvelables et promoteur des Low-tech

Smart phones, tablettes, voitures autonomes, peluches, balances ou chaussettes connectées. Est-ce que la high tech est allée trop loin ? Avons-nous toutes et tous besoin de ces si nombreux gadgets technologiques plus ou moins jetables, plus ou moins rapidement obsolètes, qui consomment des quantités non négligeables d’énergie et de matière première et s’il était temps de se mettre collectivement à faire plus et mieux, mais avec moins. C’est le postulat du mouvement “low tech”, basse technologie, qui propose de revenir à des formes de consommation plus sobres. Mais ce “low tech” peut-il réussir à se généraliser, et à dépasser le statut de simple “bricolage” ?

Low tech : demain c’est moins. C’est le programme économe qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.

Et pour tout comprendre à cette nouvelle façon d’envisager notre rapport au progrès technique, et plus encore… j’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui l’un des théoriciens du low tech, Philippe Bihouix, ingénieur centralien, spécialiste des ressources non renouvelables, et auteur de “L’âge des low tech : vers une civilisation techniquement soutenable” aux éditions du Seuil et Quentin Mateus, ingénieur designer en charge des enquêtes du Low tech lab.

Le reportage du jour :
Reportage au Low-tech Lab de Boulogne Billancourt, hébergé à la Maison de la Planète de Boulogne-Billancourt, où l’équipe développe des dispositifs moins coûteux en termes de consommation ou dépenses énergétiques : frigo, compostage, marmite norvégienne. Avec Renaud Deligny et Ravaka. Par Céline Loozen.
La Recherche montre en main :
En quatre minutes, Paul Lhoste, octorant en troisième année de thèse au CNRS dans le cadre de la Mission pour les Initiatives Transverses et Interdisciplinaires (MITI) nous présente le sujet de ses travaux.
Le titre de sa thèse : Le dualisme HighTech/LowTech au prisme de la modélisation des procédés : exemple de la mine urbaine