Comment les low-tech se font une place en France
Publication date: 21.07.2022
Authors: Morgan Meyer
Media / Organization: The Conversation
Language: Français
Gratuit
Pots en céramique pour filtrer l’eau, techniques pour la cuisson solaire, éoliennes, élevage de grillons comestibles : voici quelques-unes des low tech (ou « basses » technologies) documentées par le Nomade des Mers. Véritable « bateau-laboratoire », le Nomade des Mers a expérimenté et documenté une cinquantaine de low tech à travers le monde. Après six ans de voyage et 25 escales à travers le globe, le bateau est revenu dans son port d’attache à Concarneau le 25 juin 2022 – un retour qui marqua le début du Festival Low Tech organisé par le collectif Low-tech Lab.
De façon plus générale, les débats autour de l’environnement, l’écologie et le climat sont particulièrement vifs de nos jours, avec des étudiants qui dénoncent leur formation et appellent à « bifurquer », des marches pour le climat, des termes comme « sobriété », « transition » et « responsabilité » de plus en plus discutés, institutionnalisés et politisés. Dans ces discussions, le rapport entre humains et technologies est fréquemment questionné.
Face aux effets et dégâts engendrés par certaines technologies, comment imaginer des systèmes technologiques plus sobres, plus durables, plus accessibles, plus simples – en bref, des « low tech » ?
Si les low tech passionnent de plus en plus de monde, peuvent-elles pour autant passer à l’échelle ? Pour le dire autrement, sont-elles « scalables » ? Peuvent-elles devenir un sujet captivant pour le grand public, une préoccupation pour les institutions, des produits sur le marché ?
La réponse – en quatre temps – montrera qu’on ne peut pas réduire les low tech à leur matérialité, mais qu’il faut les saisir à travers des pratiques, des sensibilités, des valeurs et des choix éthiques. La question de la montée en généralité des low tech doit être couplée à la question de la montée en sensibilité du public.
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